En cette fin de journée de mai de l’an de grâce 2012, c’est dans cette petite commune du Pas de Calais, BOURS, que les pèlerins d’Ostrevant ont déposé leur besace, le temps de faire bombance et de faire connaissance avec le seigneur WITARD de Bours propriétaire de ce donjon imposant au abord d’une petite place verdoyante.
Au pied de cette bâtisse, un peintre nous propose de nous conter l’histoire de ce seigneur qui ne tarde pas à nous rejoindre .
Celui-ci nous parle de sa visite au Château de Vincennes où, à une époque il festoya avec le roi de France lui-même et nous fait part de sa jalousie face au faste de cet édifice immense qu’il ne tarda pas, non à imiter, mais plutôt à rivaliser avec l’aide de son architecte !
Nos yeux contemplatifs devant ce donjon nous fait découvrir ces 6 tourelles ou deux se démarque par leur imposante taille qui fait toute la fierté de son propriétaire, d’ailleurs, JACQUES, notre peintre guide, essai, en vain, d’achever le portrait de WITARD Devant ces tourelles sensées dissuader les uns, imposer le respect aux autres , apprenons que le bâtiment fut, un jour haut de 50 m avant que le feu lui donne sa taille actuelle.
Un monument tel que les pèlerins aiment trouver au détour d’un chemin, pleins d’histoires que cette chaleureuse équipe de bénévoles mets à jour avec passion pour nos yeux Ecarquillés et notre curiosité aiguisée de cette période si intéressante .
Au détour d’un mur de pierre, Damoiselle Synwall découvre le visage d’un homme taillé à même la pierre, qui est-il ? Pourquoi ce visage est il positionné à cet endroit ?
Autant de questions auquel répond avec une certaine gourmandise notre peintre- guide qui, pour nous est un véritable puits de savoir, tous nos respects sont tournés vers ce cher damoiseau.
Au pied du donjon, Dame Aliénor et Damoiselle Synwall sont initiés par les dames de la troupe des « Chevaliers du Loup » de Auby, installée dans les jardins du maitre du lieu, au méthode de tressage à doigts de cordage nécessaire, entre autre, au laçage des vêtements des pèlerins .
Ravie d’avoir appris, à nouveau, une technique médiévale, Dame Aliénor a hâte de pouvoir reproduire cet apprentissage dans les tenues futures et autres accessoires ……………….