Le pèlerin médiéval : manteau long, bourdon, besace , grand chapeau frappé de la coquille, cheveux et barbe en broussaille...
En fait, ce costume avait pour première fonction ... l'anonymat.
Dans les anciens temps, pérégriner pouvait aussi être une peine pénale.
Qui se cache sous cette défroque ? Est-il un puissant ?
S'agit-il d'un dévot, d'un criminel de la pire espèce ou d’un simple pêcheur ?
Qu'importe ! C'est un jacquet, et c'est tout ce qui compte !
Pourquoi partaient-ils ?
En règle générale, pèlerinage est synonyme de Rédemption : cela signifie qu'il permet de gagner une rémission de jours de Purgatoire, l’effacement de tous les péchés lors des années jacquaires.
Ceci étant dit, mille pèlerins, ce sont autant de raisons de pérégriner !
A cette époque, donner à un pèlerin était aussi synonyme de Rédemption.
Le statut de Pèlerin:
En prenant le bourdon, notre homme est devenu un pèlerin.
Les frontières lui sont ouvertes, seigneurs et chevaliers lui doivent protection, abbayes et hospices ont devoir de l'assister en fonction de leurs moyens ; en théorie, pas toujours vérifié dans la pratique, tout chrétien lui doit assistance.
Pendant son absence, les biens de tout pèlerin devenaient insaisissables !