Les pèlerins d'Ostrevant

                     C’est de retour chez moi, après une dure journée de travail, que je prends le temps ,  un petit café, j’allume le poste cd …... J’insère le nouvelle album de Laurent Voulzy titre N°2   « Jeanne » …..Après un bref instant je prends mon magazine « ZOOM sur l’histoire; point de vue hors série; le mystère de Jeanne d’Arc »  m’installe dans mon fauteuil et commence à lire en profitant de la mélodie ……………après quelques instants et quelques lignes ….mes yeux commencent à devenir de plus en plus lourds………………………

…………………………. Je me retrouve face à une jeune fille portant des habits simples: une longue jupe rouge, un gilet et chemise de toile. Ses pieds sont nus. Mais sa tenue, pour modeste qu’elle soit n’est pas misérable. Elle est sobre et lui confère une dignité renforcée par un visage doux et serein. Munie d’une quenouille pour filer la laine, elle s’en va garder les moutons.

Assise derrière, une femme plus âgée est occupée à la tonte.

En cette belle journée de printemps, saison des labours, un homme est à l’ouvrage dans les champs, il prépare la terre en vue des semailles. Deux bœufs tirent la charrue, outil coûteux au moyen-âge.

Soudain la femme assise cria à la jeune fille :

· « Jeanne, ma chérie, dépêche toi de rentrer les moutons en pâture et d’aller chercher de l’eau ... »

Jeanne est aux abords de la maison familiale, alors qu’elle s’apprête à mener ses bêtes à la pâture, l’archange saint Michel, personnage ailé flottant dans les airs, surgit derrière elle et lui tend l’épée, symbole de sa mission. Mais Jeanne n’a pas seulement entendue la voix de saint Michel. Sainte Catherine et sainte Marguerite se sont aussi manifestées à elle. Leur silhouette se détachent, presque imperceptible, sur la frondaison de l’arbre. Elles lui demandent de lever le siège d’Orléans, de bouter les Anglais hors de France et de conduire le dauphin à Reims…………………………

……………...un sursaut; la fatigue  j’ai dû fermer les yeux un instant ! Ce rêve fût tel un tableau de Jules Eugene Lenepveu « Jeanne d’Arc bergère » !

Edmond Rostand ne m’en voudra pas de reprendre sa jolie tirade pour parler d’une gourmandise qui aurait, nous en sommes sûres, ravir les papilles de ce cher Cyrano de Bergerac.

Des Oublies mais à tout prendre qu’est-ce ?

Un serment fait d’un peu plus près, une promesse,

    Plus précis un aveu qui veut se confirmer,

une « douceur » comme le mot aimer.

C’est un secret qui prend la bouche pour oreille,

Un instant d’infini qui fait un bruit d’abeilles.

Une communion au goût de « miel tous fleurs »

Une façon d’un peu plus près se respirer le cœur…….

Voici ce que nous pouvons dire  de ces gourmandises, Les OUBLIES

gaufres de miel cuites au feu de bois, aux pieds de nos cathédrales à notre très chère époque médiévale……..

A suivre……………….

  Le pélerin est un voyageur solitaire,

pouvant se mêler parfois à de petits groupes d'individus,

de commerçants.............

empruntant le plus souvent à pieds,

des chemins balisés ou voies touristiques.......

cela fait maintenant presque un an,

que nous voyageons, par les routes et par les chemins.........

en quête d'aventures et d'histoires..........

peut être que nos chemins se croiserons, un jour,

comme nous, vous aussi,vous vivrez de belles aventures en notre compagnie......

alors suivez nous.......

Prologue :

France, province normande, en l’an mille cent soixante huit de notre ère. Première nuit de novembre, celle  d'où s’ouvrent des passages entre notre terre et ceux des dieux des temps anciens et autres créatures féeriques.

Nous  avions quitté les terres d’Ostrevant, entre la Flandre et le Hainaut, et faisions routes vers les côtes normandes, le nuit était froide et humide, l’air avait un goût salé sur mes lèvres.

Cette nuit va changer le destin de Grégoire :

Le corps de l’enfant tremblait. Il était assis dans les fougères, les cuisses ramenées contre la poitrine, le visage rougi par les larmes. Le cadavre de ses parents et celui de son petit frère, étendu sur le sentier. Ils avaient fondu sur la charrette sortant  des rochers, sur le chemin longeant les falaises, venant de nulle part.

 Les routes étaient peu sûres en ces temps. Depuis quelques mois, une compagnie de bandits de grand chemin les écumaient, pillant et massacrant les voyageurs, violant demoiselles sans distinction. Le comte avait dépêché des soldats pour décimer les truands, mais sans succès.

Lorsqu’une main se posa sur son épaule :

   «   - ramasse l’épée de ton père 

-          je ne suis pas un guerrier,

-          maintenant si, ramasse cette épée, oublie le passé, ensuite tu marcheras jusqu’au prochain village, tu  raconteras ton histoire et tu apprendras à te battre, et un jour peut-être viendrai-je te chercher, si tu es digne de combattre à mes côtés.

Le jeune chevalier remonta sur son cheval «je suis désolé pour ta famille, j’ai un frère !

tu lui ressembles …»

La colonne se remit en marche, les drapeaux rouges ornées de trois  léopards dorés flottant au gré du vent ………….. […]. 

Après avoir enterré sa famille et ramassé quelques affaires, le regard vide, Grégoire erre dans ces terres obscures où seule la pleine lune éclairait le chemin de terre le long de la falaise, le bruit des vagues venant se briser contre les rochers, le vent fouette son visage la fatigue commençait à se faire ressentir, plongé dans une sorte de transe, il semble encore chercher les siens disparus……sans vous qui donnera un sens à ma vie ? …..[….] 

C’est la peur au ventre, les yeux mouillés et les jambes tremblantes, avec le cœur vide et plein de haine à la fois, les vêtements sales du sang des siens, l’odeur de la mort qui le suis ….

Lorsqu’au loin, l’ombre d’un village apparaît enfin.

 La tête  tourne, des Fourmis dans tous le corps.,  il se laisse tomber, tétaniser et le souffle coupé en heurtant le sol, un goût de sang dans la bouche  ………… le noir […]

A Suivre ………………[…]

Par cette fin de semaine du mois de l'an de grâce 2011, les pélerins d'Ostrevant, accompagné par Dame Mily la Normande s'en sont allées dans une cité où la Rose a son écrin, où l'imaginaire cotoie la réalité, où l'époque médiévale est reine,

PROVINS.

Le soleil, pâle et généreux pour la saison, nous accompagne et amène

à la collégiale Saint Quiriace,

où la vie de

Saint François d'Assise,

enfant du pays, nous est contée par moult gens de la ville dont l'ambition première, et avec talent d'ailleurs, est de nous divertir.

Ensuite, bercée par la douce musique des trouvéres et autres troubadours de la cité, une créche vivante, avec ses chameaux, loup, âne et autres faucon nous est présenté.

Le frisson parcours notre échine lorsqu'un chanteur, à la voix cristalline, nous offre son talent.....sublime.

La prime est déjà bien entamé lorsque nos yeux rempli d'étoiles quittent ce joli spéctacle. Nous décidons de découvrir un autres monument de la cité,

la Tour Cesar, 

  tour de garde. Nous y découvrons une batisse pleine de coins et de recoins, plus astucieux les uns des autres, une magnifique charpente, impressionante par sa complexité et au détour de nombres marches et couloirs étroits, une vue magnifique de la ville haute et de la ville basse.

Le temps est venu pour nous de découvrir les différentes échoppes installées sur la place du Chatel

ou nous nous restaurons de délicieuse soupe à l'ail et autres tranchoir de fromage.

La musiques des troubadours nous ramène au bal médiéval, les marchand de cuir, de bois et d'hypocras nous transporte dans un autre temps, la magie fonctionne toujours !

Nous prenons le temps de découvrir cette échoppe particulière, dans un des nombreux caveaux gothique du XIIIéme, oh combien superbe, de la ville,

 la librairie "Le ROY LIRE"    

consacrée à l'héritage médiéval, un trésor pour nous, pélerins, toujours en recherche de savoirs......

La nuit tombe et une nouvelle découverte nous attend au pied de cette collégiale, si particulière.....................

à suivre Acte II